lundi 3 juin 2013

le sommeil chez le chat

Les fauves prédateurs économisent leur énergie en dormant beaucoup pour supporter la longue attente d’un éventuel repas, alors qu’au contraire leurs proies, en alerte constante, dorment moins.
Le chat est un félin et bien que domestiqué, il dort au moins 16 à 18 heures par jour, soit les 2/3 de sa vie et deux fois plus que les autres mammifères. Les chatons dorment encore plus que les adultes.
En tant que prédateur, le chat a tendance à dormir le jour et à s’activer à la tombée de la nuit (il voit bien dans la pénombre) et au lever du jour, heures propices à la chasse. Il peut arriver que votre chat domestique vous réveille à 6 heures du matin au Printemps lorsque les oiseaux se déchainent. Il est excité par l’éveil de la vie. L’hiver, il sera plus calme et fera “une grasse matinée”. Malgré tout, les chats domestiques sont capables de s’adapter au rythme de vie de leurs maitres. Le chat est un animal polyphasique qui alterne ses moments de veille et de sommeil, de la même manière qu’il fait plusieurs petits repas par jour.

Le sommeil paradoxal et le sommeil profond

Comme l’homme, le chat a un sommeil divisé en deux phases : le sommeil paradoxal et le sommeil profond.
- Dans la phase paradoxale de son sommeil, le chat trésaille : son poil se hérisse légèrement, les oreilles et la queue bougent, les pattes frémissent, les vibrisses tremblent et les yeux remuent sous des paupières mouvantes. Il peut même arriver qu’il pousse de petits cris. Le chat passe environ 30 % de son sommeil en phase paradoxale pendant laquelle il rêve, soit environ 3 heures par jour contre seulement 1,5 heure chez l’homme en moyenne. Cette phase du sommeil est très importante pour le chat pour préserver son équilibre mental. Elle est encore plus longue chez les chatons.
A quoi rêve le chat ? C’est son secret. Peut-être à la souris qu’il a tenté d’attraper ou au gigot que vous avez servi à table et qui sentait bon...

- Dans la phase du sommeil profond, il n’y a plus de rêves, le chat ne bouge plus, à part sa respiration. Le corps se régénère, les os et muscles se renforcent.
 Il est très important de ne pas déranger un chat qui dort du sommeil du juste. Il a besoin qu’on le laisse tranquille pour sa sacro-sainte sieste. Le bruit, l’agitation autour de lui nuisent à la qualité de son sommeil. Il a également besoin de se sentir en sécurité sinon il restera aux aguets. Il faut informer les enfants et leur apprendre à respecter le sommeil de leur animal.  

Les troubles du sommeil et comment y parer

Les causes du trouble du sommeil chez le chat peuvent être multiples mais les plus courantes sont les suivantes : 


- le manque d’activité dans la journée du chat qui reste solitaire pendant que ses maitres partent travailler. Le chat s’excite le soir quand ces derniers reviennent du travail. Il est vivement conseillé aux maitres de jouer avec leur chat (on dit : au moins un quart d’heure par jour) avec une balle, un plumeau ou tout jouet apprécié du chat. Le jeu motive le chat, le pousse à se remuer et est bon pour son équilibre. Il combat l’ennui.


- les chaleurs des chattes non-stérilisées : leurs cris, miaulements la nuit peuvent empêcher de dormir toute la maison et les voisins!

- la sénilité du chat. Il arrive à certains chats âgés de miauler la nuit et d’être totalement désorientés comme s’ils ne savaient plus où ils se trouvent. Leur cerveau perd ses repères dans le temps et dans l’espace.Il faut alors les rassurer en les caressant et surtout pas les punir car les miaulements expriment en ce cas une vraie détresse.
 D’une façon générale, il n’est pas judicieux de gronder un chat en troubles de sommeil ; s’il miaule et s’agite, il ne faut pas lui répondre car ce qu’il cherche, c’est justement de l’action et toute réaction de votre part l’inciterait à continuer son remue-ménage. Une attitude neutre est la plus appropriée et il finira par se calmer. Si la situation devient intolérable, il y a lieu d’envisager une consultation avec un comportementaliste.
 Parfois, au contraire, on remarque que le chat dort de façon excessive ; il ne joue plus, ne chasse plus et ne quitte presque plus le coin où il dort. Il faut s’alerter. Est-il malade ? Peut-être serait-il bien de demander au vétérinaire un bilan. Ou bien, le chat est dépressif. En ce cas, il faut essayer de le motiver en jouant avec lui. Se demander s’il a une raison d’être triste. Par exemple, la mort d’un compagnon qui lui manque. Il est opportun aussi dans ce cas d’envisager alors une consultation avec un comportementaliste.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Le saviez-vous ?

Pour honorer la déesse Freyja, déesse de l’amour et de la fertilité qui traversait le Ciel dans un char tiré par des chats, les V...